Voici des témoignages d’accueillants de l’association et de jeunes qui sont ou ont été accompagnés par l’association. Chacun a leur manière, ils vous racontent leur expérience de l’accueil. A noter que pour des raisons de confidentialité les prénoms en particulier des jeunes migrants ont été modifiés.
Juliana : faire ma part de colibri
« Comme d’autres, ici comme ailleurs, voir ces jeunes arrivés dans les conditions que l’on sait m’a émue et en même temps, je me suis dit que je pouvais quelque chose, « faire ma part » de Colibri (Pierre Rabhi), comme une promesse faite à moi-même.
Jeune et accueillant : c’est possible !
« Quand tu es un jeune actif, que tu vis seul et que tu n’as pas d’enfants, tu hésites vraiment avant de te lancer dans l’aventure. Avant de m’engager (à 29 ans), je me suis posé plein de questions : est-ce que je vais réussir à aider ce jeune ? Comment va-t-il occuper ses journées ? Ne va-t-il pas déranger mes petites habitudes ? Et que faire si ça se passe mal ? Je me suis lancé et je ne le regrette pas.
Fabienne & Pierre : premier accueil
« Cela faisait déjà longtemps que nous souhaitions faire quelque chose… mais quoi ? Nous nous informions, nous en discutions, parfois nous ragions… mais nous n’avancions pas vraiment. Lors d’une conférence sur le thème des migrations, une personne est intervenue pour parler de ce qu’elle et de nombreuses familles avaient décidé de faire : tout simplement accueillir !
Brigitte & Jacques : de l’accueil à l’autonomie
« Nous sommes rentrés dans l’aventure d’accueil en janvier 2017 en hébergeant 2 jeunes venus de Guinée pour l’un et du Bangladesh pour l’autre, âgés de 17 et 18 ans. Ils ont tout de suite participé à la vie de la famille, allaient au lycée et rentraient riches des différents enseignements acquis dans leur classe.
Françoise : nous disons…
Je ne sais pas où dormir
Je comprends tes douleurs
Je ne connais pas cette nourriture
J’aime écouter ta musique
Je suis venu jusqu’ici, j’ai risqué ma vie
Isabelle & Alain
« C’était il y a bien 2 ans, avant la naissance de CAJMA 22, mais à quoi bon les dates… Nous recevions Muhammad, juste une petite semaine, en collaboration avec d’autres familles. Il parlait peu le français, était content de notre traduction en anglais…que nous avons rapidement abandonné ou employé de moins en moins pour le mettre en contact le plus fréquemment possible avec la langue française.